Greenyard a inlassablement poursuivi sur la voie de la croissance à deux chiffres au cours du troisième trimestre de l’exercice décalé. Le transformateur de fruits et légumes se dit optimiste pour l’avenir et travaille sur la réduction de sa dette.
Des relations à long terme fructueuses
Au troisième trimestre, les recettes ont augmenté de 10,3% sur base annuelle. La catégorie « Fresh », représentant environ 80% des activités de Greenyard, a été la plus performante, avec une croissance de 11,4%. L’entreprise attribue cette croissance à l’augmentation des volumes grâce à des relations clients durables. Le chiffre d’affaires de la catégorie « Long Fresh » a augmenté de 6,4%, dépassant la barre des 225 millions d’euros. La perte de chiffre d’affaires dans le secteur de la restauration a été largement compensée par la hausse des recettes dans le commerce de détail et l’industrie alimentaire.
Réaffirmant ses prévisions antérieures, Greenyard prévoit un bénéfice brut pour l’ensemble de l’exercice 2020/2021 dans le haut de la fourchette de 106 à 110 millions d’euros. Selon l’entreprise, les dettes devraient alors s’élever à environ 3,5 fois le bénéfice. À la fin du trimestre dernier, ce ratio était encore de presque 4.
Plan de croissance
Au cours des quatre prochaines années, Greenyard entend enregistrer une croissance moyenne de 2,5% sur base annuelle. Le bénéfice brut du prochain exercice devrait atteindre 120 millions d’euros, et 150 millions d’euros d’ici à la fin de l’exercice 2024/2025. Pour y parvenir, l’entreprise investira chaque année entre 60 et 65 millions d’euros dans un plan de durabilité, dans le développement de relations clients à long terme, dans l’automatisation et l’expansion des capacités et dans une stratégie d’achat sophistiquée pour attirer de nouveaux producteurs et fidéliser les producteurs clés.