La Centrale nationale des employés (CNE) lancera des actions dans plusieurs filiales de la chaîne de mode H&M. L’aile flamande n’y participe pas, car elle a déjà accepté le plan social.
Restructuration
Cette année, H&M prévoit de fermer environ 250 magasins de son réseau mondial. Et la Belgique ne sera pas épargnée : le détaillant a récemment confirmé la fermeture de plusieurs succursales à Bruxelles, Liège et Anvers (Meir).
Selon le syndicat francophone CNE, la direction ne déploie pas assez d’efforts pour sauver les emplois. En outre, les indemnités de licenciement proposées étant jugées insuffisantes, la CNE annonce des grèves dans plusieurs magasins.
Conclure des accords
Contrairement à la branche francophone, l’aile flamande (ACV Puls) a approuvé le plan social. « Nous voulions absolument arriver à un accord sur les fermetures de magasins, car nous craignons qu’elles se multiplient« , déclare le secrétaire syndical Jörgen Meulders, d’ACV Puls, dans Het Laatste Nieuws.
Selon Meulders, les indemnités de licenciement sont la pierre d’achoppement pour la CNE. Celles-ci sont actuellement plus basses qu’il y a quatre ans, lorsque la chaîne de mode a déménagé son centre de distribution de Puurs à Ghlin. « Mais nous avons interrogé les employés et décidé d’accepter le plan malgré tout. Nous avons fait ce compromis. »
Fin novembre, H&M comptait encore 93 magasins en Belgique. L’année dernière, le chiffre d’affaires a diminué de plus de 20 % par rapport à l’année précédente.