Pour l’instant, le géant des légumes surgelés de Flandre occidentale Ardo traverse en douceur la tempête du coronavirus. Au cours de l’exercice financier qui s’est clôturé le 30 juin dernier (comprenant donc le premier confinement), le bénéfice net a augmenté de 14%, atteignant 16 millions d’euros.
Produit de thésaurisation
Qu’une entreprise alimentaire survive bien à la crise du coronavirus n’est pas d’emblée étonnant. Le confinement ne signifie pas que nous mangeons soudainement moins. Mais Ardo a également été affecté par la fermeture du secteur horeca. Le canal de restauration d’Ardo a ainsi vu ses ventes chuter de 25%.
Mais, heureusement, Ardo est également présent dans les rayons surgelés des supermarchés. Le surgelé s’est également révélé être un produit de thésaurisation apprécié, « mais cet effet s’est rapidement estompé », déclare la PDG, Gabrielle Kalkwijk, à De Tijd. Cependant, l’entreprise a constaté que bon nombre de clients, contraints de cuisiner davantage, « ont redécouvert » les légumes surgelés.
VLM Foods
En outre, l’acquisition de la société américaine VLM Foods s’est avérée être un coup de maître. Selon Kalkwijk, cette division a également enregistré une augmentation du chiffre d’affaires et du bénéfice, mais elle n’a pas donné de détails sur les chiffres.
Et Kalkwijk entrevoit encore de nombreuses possibilités pour continuer à soutenir la rentabilité. À commencer par l’exploitation optimale des avantages de la synergie entre Ardo et VLM Foods. Mais l’entreprise pourrait également améliorer l’efficacité d’autres de ses composantes. Kalkwijk fait notamment référence aux systèmes logistiques et informatiques, qui ne sont pas encore uniformisés entre les différents départements.
En marge des chiffres, Ardo a également annoncé le recrutement de deux nouveaux administrateurs indépendants. Il s’agit de Conny Vandendriessche (House of HR) et de Jan Vander Stichele, président du fabricant de biscuits Lotus Bakeries.