Le PDG d’Unilever, Alan Jope, pense que la consommation mondiale va continuer à stagner pendant un certain temps, malgré des signes d’amélioration notamment en Asie de l’Est et en Amérique latine.
L’incertitude demeure
Jope s’est exprimé hier dans un interview accordée à Reuters. « Nous restons convaincus que la consommation restera timide au premier semestre de cette année. » Le PGD s’attend toutefois à une reprise de la demande au second semestre, et surtout en 2022.
En raison de la grande incertitude qui règne dans ce contexte de pandémie, Jope reste discret sur les objectifs de croissance. « Nous ne prévoyons pas de revers majeurs sur les marges, mais je n’en dirai pas davantage sur les chiffres avant que la situation mondiale se soit quelque peu stabilisée », a-t-il déclaré.
Lueurs d’espoir
Unilever a bénéficié de la demande accrue en produits alimentaires préemballés générée par la pandémie. Parallèlement, les ventes de produits alimentaires dans les espaces publics, tels que les plages et les restaurants, ont fortement diminué. Jope entrevoit pourtant des signes de reprise, en particulier à Singapour et en Chine, où la situation se normalise progressivement. En outre, les marchés de consommation en Afrique et en Amérique latine font preuve d’une grande résilience.
À court terme, Unilever entend continuer à se concentrer sur la révision de son portefeuille, mais cela n’impliquera pas de désinvestissements majeurs immédiats. La multinationale cèdera peut-être certaines petites marques du département des produits de beauté et de soins, mais cela n’aura qu’un impact minime, a assuré le PDG.