Plusieurs acteurs du secteur alimentaire, dont Yuka et Open Food Facts, ont lancé un éco-score indépendant pour sensibiliser les consommateurs à l’impact environnemental des produits alimentaires.
Score sur 100
Le nouvel indicateur est le fruit de deux ans de travail d’un collectif rassemblant des applications pour consommateurs (Yuka, Open Food Facts, Etiquettable), l’épicerie bio en ligne La Fourche, le service de livraison de plats FoodChéri et le site de recettes Marmiton.
« Le nouvel éco-score prendra en compte l’analyse du cycle de vie du produit, la production, le transport et la fabrication des emballages », a expliqué Shafik Asal, co-fondateur d’Etiquettable, au Figaro. Il se base sur les données d’Agribalyse, produites par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Chaque produit se voit ainsi attribuer un score sur 100, ensuite pondéré par des « critères qualitatifs supplémentaires » via un système de bonus/malus tenant compte de la recyclabilité des emballages, des labels, du pays de provenance, de la saisonnalité…
Critique
Un certain nombre d’organisations écologistes et de consommateurs s’étaient montrées très critiques concernant le système basé sur le cycle de vie de la production. Elles lui reprochaient notamment de mettre en valeur les produits de l’agriculture intensive, l’analyse du cycle de vie « favorisant les cycles de production les plus courts, donc les plus industriels ». Mais selon Shafik Asal, l’affinage opéré par le système du bonus-malus permettra de mieux valoriser les produits biologiques ou locaux : « Un bœuf à l’herbe français aura un meilleur score qu’un bœuf brésilien n’étant pas en prairie »