Greenyard continue à surfer sur la vague de la croissance et de la rentabilité grâce à la crise du coronavirus. Le fournisseur de fruits et légumes en profite avidement pour se débarrasser de sa colossale montagne de dettes.
Moins de dettes, plus pour le climat
Greenyard peut enfin respirer : l’entreprise belge parvient progressivement à réduire son endettement. Le transformateur de fruits et légumes a maintenant « seulement » quatre fois plus de dettes que de bénéfices (BAIIDA), six mois plus tôt que ce que l’entreprise avait prévu. C’est surtout nettement moins que l’effet de levier de 7,2 dont souffrait encore plus Greenyard l’année dernière. Après la fin du prochain exercice financier (2021/2022), la dette ne pourra plus être plus de trois fois supérieure au bénéfice.
Pour y parvenir, le fournisseur de légumes frais de Delhaize et Rewe, entre autres, prépare déjà un refinancement. Ces négociations devraient désormais être plus faciles grâce aux bons résultats financiers, estime l’entreprise. En effet, Greenyard a renoué avec la rentabilité depuis le dernier trimestre et prévoit un bénéfice brut positif de 106 à 110 millions d’euros cette année.
Le chiffre d’affaires a également augmenté de 10,3 % au cours du dernier semestre, tandis que la marge bénéficiaire a grimpé jusqu’à 2,6 %. Aujourd’hui, l’entreprise de Wavre-Sainte-Catherine entrevoit même la possibilité d’investir davantage dans la durabilité : Greenyard formule quatre engagements concrets sur les mesures climatiques, la gestion de l’eau, l’achat responsable et les objectifs « zéro déchet ». Un directeur pour la durabilité sera également nommé au sein du groupe.