Colruyt est toujours le théâtre d’une succession de grèves : après quatre autres magasins, c’est le supermarché de Seraing qui est resté fermé samedi. Le syndicat socialiste francophone SETCa estime que l’accord sectoriel sur les mesures anti-coronavirus est insuffisant.
Chèques-repas supplémentaires et récupération
Selon le syndicat socialiste francophone SETCa, les mesures anti-coronavirus et les compensations pour le personnel de Colruyt sont encore insuffisantes. C’est pourquoi les syndicats organisent depuis plusieurs semaines une grève tournante, avec systématiquement un magasin de la chaîne de supermarchés fermé chaque samedi ou lundi. Après les magasins de Herve, Fléron, Chênée et Jemeppes, c’est le supermarché de Seraing qui est resté portes closes samedi dernier en raison de l’action syndicale.
Après de longues négociations, un accord sectoriel avait été conclu la semaine dernière, avec un ensemble de compensations et de mesures de sécurité supplémentaires applicables à tous les détaillants alimentaires belges. Cependant, selon le SETCa, les négociations, qui se déroulent actuellement au niveau des chaînes, ne vont pas encore assez loin chez Colryut. Le syndicat réclame une augmentation de quatre euros des chèques repas, une demi-heure de récupération supplémentaire par jour, plus de récupération pour les plus de 45 ans et l’interdiction des sacs.
« Les négociations bloquent notamment sur les chèques repas et sur le temps de récupération », déclare Patrick Masson, secrétaire du SETCa pour Liège, à Business AM. Une nouvelle concertation a débuté lundi matin.