Tiffany & Co et LVMH se sont finalement entendus : le rachat se fera, mais au prix réduit de 131,50 euros par action. Cela représente une réduction d’environ 400 millions de dollars.
Baisse du prix par action
Le groupe de luxe français LVMH reprend finalement la chaîne de joaillerie américaine Tiffany. Avant de se lancer dans une houleuse bataille juridique, prévue pour janvier 2021, les parties, déjà préalablement engagées, ont trouvé un règlement à l’amiable: au lieu des 16,2 milliards de dollars initialement convenus, soit 135 dollars par action, LVMH paiera 131,5 dollars par action, rapporte le propriétaire de l’enseigne française Vuitton. Cela représente environ 15,8 milliards de dollars, soit une réduction de 400 millions de dollars.
L’année dernière, les deux entreprises de luxe s’étaient accordées sur un partenariat, mais la flambée de la crise du coronavirus a compliqué les choses. Tiffany a vu ses ventes chuter de 44% au printemps en raison de la première vague de coronavirus, et les Français ont également été affectés. Le propriétaire, Bernard Arnault, a regretté cet achat coûteux et a reproché au joaillier une mauvaise gestion pendant le confinement.
« Plus que jamais convaincus »
Mais Tiffany n’avait aucunement l’intention de le laisser faire marche arrière. Des poursuites ont été engagées des deux côtés, mais le juge compétent pour le procès final, prévu dans le Delaware au début de l’année prochaine, a appelé à une nouvelle tentative de réconciliation. Et cela a apparemment fonctionné, car Arnault semble soudainement ne plus tarir d’éloges sur le joaillier.
« Nous restons fermement convaincus de l’incroyable potentiel de la marque Tiffany », a déclaré le multimillionnaire dans un communiqué de presse. « Nous pensons que LVMH est la maison idéale pour Tiffany et ses associés dans ce nouveau chapitre passionnant. »