Neckermann est à nouveau en difficulté financière : le tour-opérateur demande la protection juridique contre ses créanciers, cette fois-ci à cause de la crise du coronavirus. Les 59 agences de voyage belges ferment leurs portes.
Envisager toutes les options
Suite à la deuxième vague de coronavirus, les ventes de Neckermann se sont complètement écroulées, explique la chaîne d’agences de voyage à De Tijd. La société demande donc trois mois de protection contre ses créanciers. Pendant cette période, Neckermann veut examiner « toutes les options » pour l’avenir et rechercher de nouveaux financements. En effet, une précédente demande d’aide de l’État de 5 millions d’euros a été refusée.
Neckermann souligne qu’il n’est pas en faillite, mais qu’il a besoin « d’un moment de répit ». La chaîne d’agences de voyage, qui a redémarré l’année dernière après la faillite de Thomas Cook, reste déterminée à devenir « un solide tour-opérateur belge ». Depuis la reprise, la chaîne appartient au groupe espagnol Wamos, mais celui-ci refuse d’injecter de l’argent dans la filiale si des fonds ne sont pas d’abord trouvés en Belgique.
Plus de voyages
En juin, les sociétés régionales d’investissement, notamment la PMV en Flandre et la SRIW en Wallonie, avaient déjà apporté une garantie bancaire, permettant à Neckermann d’emprunter 2,6 millions d’euros à BNP Paribas. Cependant, depuis la deuxième vague de coronavirus après l’été, le tour-opérateur prétend ne plus vendre un seul voyage.
Les 59 agences de voyage physiques fermeront donc dès lundi prochain, et jusqu’à nouvel ordre. Presque tout le personnel est mis en chômage temporaire. Toutefois, l’objectif (pour l’instant) est de rouvrir les magasins dès que le secteur du voyage en Belgique reprendra.