(mise à jour) Dirk Bron, le propriétaire de Mega World, qui succède à Blokker en Belgique, conserve son poste de PDG. Il a été rapporté plus tôt que Rudy Claes, de la société de transport Corneel Geerts, avait repris les tâches, mais il est finalement devenu directeur de l’exploitation.
Confusion et chaos
Après la demande de protection judiciaire chez Mega World et les réactions, à savoir les grèves et la couverture médiatique, qui ont suivi cette semaine, il semblait mercredi que le PDG Dirk Bron avait démissionné et passait le flambeau à Rudy Claes, jusqu’alors actif dans la société de transport Corneel Geerts. Bron lui-même resterait membre du conseil d’administration et allait se concentrer principalement sur les achats.
Mais la confusion s’est immédiatement installée : dès lors, Claes s’est présenté à la fois comme PDG ad interim et comme directeur opérationnel de Mega World, ont rapporté les syndicats. Finalement, la décision semble price : Dirk Bron confirme que Rudy Claes deviendra COO – c’est-à-dire directeur opérationnel – et que Bron lui-même restera PDG. Entre-temps, Claes aurait cessé de travailler pour son ancien employeur Corneel Geerts, un groupe de transport avec lequel, selon De Standaard, Mega World travaille en étroite collaboration. Un nouveau responsable des ressources humaines est également nommé.
Demande de réorganisation soumis
Depuis sa nomination, Claes s’est immédiatement adressé aux représentants du personnel et a exprimé l’intention de conserver les magasins Mega World. Bien que cela ait donné une bonne impression aux syndicats, ils restent méfiants en raison de l’inexpérience de Claes dans le commerce de détail. Les changements de direction soudains et chaotiques inspirent également peu de confiance.
Entre-temps, le dossier de demande de réorganisation aurait été soumis au tribunal de l’entreprise de Malines. Un verdict devrait être rendu dans deux semaines. En outre, la chambre d’enquête commerciale tente de déterminer pourquoi les comptes annuels de 2019 n’ont pas été approuvés par le réviseur d’entreprise et pourquoi les cotisations de sécurité sociale et les impôts, entre autres, n’ont pas encore été payés.