Les employés de Miss Etam ont finalement reçu une partie de leur salaire ce week-end. Ainsi, l’ancienne chaîne de FNG échappe à un dépôt de bilan demandé par les syndicats.
618 réclamations de salaire
Le personnel de Miss Etam n’avait pas perçu de salaire depuis le redémarrage en septembre, a-t-on appris la semaine dernière au sujet de l’ancienne filiale de FNG. D’autres factures seraient toujours impayées : des loyers impayés aux déchets non collectés, tout a été mentionné par les employés. En outre, il ne serait pas encore question d’une nouvelle collection.
Le syndicat AVV avait alors menacé de demander la mise en faillite de la chaîne, existant depuis 97 ans, et avait invité tous les employés à introduire une réclamation de salaire. Pas moins de 618 des 620 salariés ont rempli le formulaire, indique aujourd’hui le syndicat. Mais le propriétaire, Martijn Rozenboom, a également réagi in extremis : samedi, l’employeur a versé une avance sur les arriérés de salaire.
La menace de la faillite n’en est pas totalement écartée pour autant : « Le propriétaire n’a pas encore payé tous les salaires », rapporte le syndicat à Het Parool. « La réclamation sera maintenue tant que tout le monde n’aura pas été payé, puisque dans ce cas la faillite peut encore être demandée. »
Crainte d’une liquidation
Néanmoins, selon Rozenboom, il s’agit d’un problème de communication et les paiements sont honorés normalement. D’après le sauveur d’entreprises, la fermeture d’une trentaine des quelque cent magasins de la chaîne est liée aux négociations avec les propriétaires des magasins. Le repreneur exigeant des réductions de loyer, certains propriétaires ont bloqué leurs locaux.
Tant les syndicats que des tiers critiques craignent encore que Rozenboom n’envisage pas un véritable avenir pour Miss Etam, mais qu’il veuille tirer un maximum de profits de la vente et de la liquidation d’unités commerciales individuelles. Parallèlement, plusieurs « directeurs » auraient quitté le siège social et un plan clair semble faire défaut.