Makro a subi de nouveaux arrêts de travail ce week-end : des actions ont été menées dans quatre magasins. Les syndicats exigent une concertation sociale sur les plans d’économie de la direction, alors que les réunions antérieures ont échoué.
Discussions sur la concertation
Les tensions persistent dans la branche belge de Makro. Quatre magasins sont restés fermés samedi, à Alleur, Lodelinsart, Deurne et Sint-Pieters-Leeuw, en raison d’actions de grève des syndicats. Le personnel ne proteste pas seulement contre les plans de réorganisation de la direction : les syndicats sont particulièrement mécontents de l’absence de concertation concernant les décisions.
Ce week-end, ils ont à nouveau exigé une concertation sociale sur le plan qui prévoit l’arrêt des contrats de quelque 200 travailleurs temporaires, une modification de la structure organisationnelle des magasins et la mise en place de caisses automatiques. Les négociations antérieures entre les représentants du personnel et la direction n’ont cependant pas débouché sur un accord, chaque partie accusant l’autre de ne pas se montrer constructive.
Des économies seront réalisées
« Si les syndicats considèrent la concertation sociale comme une priorité, nous les invitons à se rendre à la réunion du 22 octobre, à ne pas quitter la table prématurément, à discuter de nos propositions sur le fonds et à convenir de poursuivre le dialogue », a déclaré le CEO Vincent Nolf à HLN.
Mais la nécessité de faire des économies ne peut être remise en cause. Ce serait « irresponsable et ne favoriserait pas l’emploi », a-t-il encore déclaré. Makro Belgique accumule les pertes et souffre de coûts structurels élevés, même si le chiffre d’affaires a augmenté pendant la crise sanitaire.