Coolblue ouvre un nouveau magasin physique à Hasselt. Avec sa stratégie omnicanal, la chaîne d’électroménager a été un pionnier dans une tendance qui s’est désormais totalement imposée : « Offline et online se rapprochent », constate Jorg Snoeck, fondateur de RetailDetail.
Les ventes augmentent également en ligne
Un nouveau magasin Coolblue ouvrira ses portes à Hasselt à la fin de cette année. Le récent centre commercial Quartier Bleu accueillera un magasin de 1 700 mètres carrés où les consommateurs trouveront plus de 1 000 produits. L’enseigne néerlandaise d’électronique, qui ne vendait à l’origine qu’en ligne, a pris goût aux magasins physiques : ce sera déjà son cinquième magasin en briques en Belgique.
C’est avant tout une question de confiance, a déclaré Pieter Zwart, le fondateur de Coolblue, qui a baptisé sa stratégie celle du « pavé dans la vitre ». Les clients ont un endroit où ils peuvent aller, et cette approche est payante, explique Jorg Snoeck. « Coolblue a noté une forte augmentation des ventes à proximité des magasins qu’ils avaient ouverts, surtout en ligne. Les consommateurs ont tendance à acheter plus rapidement dans votre boutique en ligne quand ils s’aperçoivent que vous êtes également présents dans le monde réel », a expliqué le fondateur de RetailDetail à Radio2.
Réveil général
Camille Depuydt, directrice de Coolblue Belgium, estime que cette confiance provient également de l’expérience physique et du service sur place : « Nos clients ont souvent une idée du produit qu’ils souhaitent, mais ils préfèrent l’essayer avant de prendre leur décision. Avant d’acheter une télévision, vous voulez la voir de vos propres yeux. Avant d’acheter une enceinte sans fil, vous voulez entendre la qualité du son. »
Ce rapprochement entre les canaux offline et online est donc logique. D’ailleurs, l’omnicanal est également en train de percer au sein des acteurs locaux, surtout depuis la crise sanitaire. « Le coronavirus a réveillé les commerçants et artisans locaux. À leur manière, par exemple en travaillant ensemble, ils ont nettement amélioré leurs services en ligne. Ils peuvent ainsi conserver leur part du gâteau et évitent de se laisser marginaliser », explique Jorg Snoeck.