L’acquisition de Tiffany & Co par le groupe de luxe français LVMH est différée de trois mois. LVMH ne pourra mettre la bague – ornée évidemment d’un diamant – au doigt du célèbre joaillier américain que fin novembre.
Prix plein
Le rachat de la chaîne de bijouterie Tiffany par LVMH était censé être bouclé le 24 août, mais l’enseigne de joaillerie américaine a interrompu la procédure et demandé un délai jusqu’au 24 novembre. Cette possibilité avait été convenue avec l’organisme américain de surveillance de la concurrence.
Tiffany n’a donné aucune justification pour sa décision. La dot est en tout cas alléchante : LVMH va débourser 16,2 milliards de dollars (13,7 milliards d’euros) dans ce qui sera la plus grosse acquisition jamais réalisée par le holding du multimilliardaire Bernard Arnault. Le groupe de luxe français veut redorer le blason de Tiffany en investissant notamment dans ses points de vente et de nouvelles collections.
L’acquisition a un temps semblé en péril : la crise sanitaire aurait insinué le doute dans l’esprit des dirigeants LVMH, qui auraient envisagé de renégocier l’accord. Face à l’effondrement de la valeur boursière de Tiffany, Bernard Arnault se serait en effet interrogé sur le bien-fondé de dépenser autant d’argent pour son acquisition. Reuters affirme cependant qu’il ne serait pas question de revoir les modalités de l’accord et que le Français paiera bien le prix fort, trois mois plus tard que prévu cependant.