Les soldes d’été restent bien décevantes : lors de la première semaine, les commerçants avaient enregistré 40 % de ventes en moins que l’année dernière. À Anvers, cette baisse atteint même 70 %.
40 % de ventes en moins
Au cours de la première semaine des soldes d’été, les magasins de vêtements ont vendu près de 70 % d’articles en moins que l’an passé. Une enquête menée par le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) montre qu’une majorité de commerçants observent une diminution des ventes comprise entre 35 à 40 % par rapport à la première semaine des soldes de l’été 2019.
Toutefois, on constate des différences au niveau régional : les consommateurs semblent éviter les grandes villes, ce qui signifie que les villes et les grandes rues commerçantes réalisent de moins belles performances que les magasins locaux situés hors des rues commerçantes très fréquentées. C’est ce qu’a expliqué Christine Mattheeuws, présidente du SNI, à ATV.
Le « funshopping » doit être possible
À Anvers, cependant, les affaires sont extrêmement mauvaises : durant la première semaine de vente, les détaillants ont même enregistré une chute des ventes atteignant les 70 % en comparaison avec 2019. Le durcissement des mesures sanitaires en est grandement responsable, mais le début tardif de la période des soldes, à savoir le 1er août, n’était pas non plus une bonne idée pour certains commerçants et experts en retail. À Anvers, en particulier, de nombreux consommateurs ont préféré aller faire les soldes aux Pays-Bas, où elles ont commencé plus tôt et où les mesures liées au coronavirus sont également moins strictes.
Les indépendants et les organisations professionnelles demandent donc à l’unanimité une adaptation des mesures visant à empêcher le « funshopping » : il devrait être possible, pensent-ils, d’aller faire du shopping avec des personnes de sa bulle. Le SNI, entre autres, demande également des mesures de soutien financier supplémentaires pour le secteur de la vente au détail.