FNG, la mère de Brantano et de Miss Etam, dépose le bilan pour une (grande) partie de ses activités. Le groupe de mode n’a pas réussi à trouver des investisseurs ou des acheteurs à temps. Aux Pays-Bas, un report de paiement a été demandé.
Faillite partielle
FNG n’est pas parvenu à trouver des ressources externes pour maintenir l’entreprise à flot : la réorganisation initialement prévue se transforme en demande de faillite. C’est ce qu’a annoncé la société mère de Brantano lors d’un comité d’entreprise spécial avec les syndicats. Le groupe emploie environ 3000 personnes.
Il s’agirait apparemment d’une faillite partielle : en Belgique, Brantano, Fred & Ginger l’ancien Coltex déposent le bilan, selon De Standaard. Un report de paiement a été demandé pour « une série » de sociétés néerlandaises du groupe. Ces dernières ne sont toutefois pas encore connues. En revanche, la société mère FNG NV et les activités suédoises d’Ellos ne sont pas impliquées dans la faillite. La marque belge CKS sera également épargnée.
L’avenir des entreprises restantes du groupe
Entre-temps, l’entreprise travaille actuellement en coulisses sur la reprise des sociétés restantes : « Le groupe FNG espère sincèrement que cette étape inévitable ne sonnera pas le glas pour l’ensemble des activités du groupe », indique la direction. En effet, à l’instigation de l’ex-CEO Dieter Penninckx, un consortium d’anciens actionnaires, dont Wouter Torfs et Emiel Lathouwers, souhaitait faire une offre sur les activités Benelux de FNG. Mais, pour ce faire, ils avaient demandé l’intervention des banques, qui ont, quant à elles, d’abord exigé une évaluation externe de l’entreprise. Plusieurs candidats se seraient également manifestés pour la reprise de Brantano.
Pourtant, l’entreprise a manqué de temps pour trouver une solution sans passer par la case faillite : le groupe recherchait d’urgence 70 millions d’euros, entre autres, pour aider régler les collections d’hiver déjà commandées. Demain, FNG devra également rembourser un prêt de 20 millions d’euros. Dans un communiqué de presse, la direction tient les banques pour principales responsables : « Après avoir indiqué ne pas souhaiter fournir de financement supplémentaire au groupe FNG, les banques ont réclamé le remboursement de certains crédits en cours et ont bloqué les comptes bancaires. Par conséquent, plusieurs entreprises du groupe FNG ne disposent plus des moyens nécessaires pour financer et poursuivre leurs activités », apprend-on également.