Au premier trimestre de l’exercice décalé, Hema a vu son chiffre d’affaires chuter de près de 25 %. Toutefois, l’entreprise a obtenu une réduction de sa dette, un cap important selon l’entreprise.
Un trimestre difficile, mais la relance est en marche
Hema a été gravement touché par la crise du coronavirus : à l’étranger, de nombreuses succursales ont été contraintes de fermer, mais les ventes ont également chuté aux Pays-Bas. Globalement, le chiffre d’affaires a reculé de 24,7% entre février et avril, pour atteindre 224,8 millions d’euros. En Belgique et en France, la perte de chiffre d’affaires a environ baissé de moitié, tandis qu’elle s’est limitée à 16% aux Pays-Bas. Les revenus des ventes en ligne ont doublé.
Le résultat opérationnel ajusté s’élève à 18 millions d’euros, soit une baisse de 62,9% par rapport à la même période l’année dernière. Cependant, selon Hema, les ventes ont fortement repris depuis la mi-mai. Le chiffre d’affaires du mois de juin serait même supérieur à celui de l’année dernière.
Réduction de la dette
Le 15 juin, Hema a conclu un accord avec un groupe de détenteurs d’obligations sur une réduction de sa dette, privant le propriétaire, Marcel Boekhoorn, du contrôle sur la société. La chaîne de magasins annonce maintenant que plus de 85% des détenteurs de billets garantis de premier rang soutiennent l’accord.
« En concluant un accord avec nos principaux détenteurs d’obligations, nous avons franchi un cap important. Nous avons pu obtenir plus que le soutien nécessaire de la part de nos détenteurs d’obligations pour poursuivre le processus et permettre à Hema de retrouver la santé financière », a déclaré le PDG, Tjeerd Jegen, dans un communiqué de presse.
L’accord prévoit qu’Hema ne paiera plus d’intérêts sur les obligations garanties de premier rang et sur les obligations de premier rang existantes. Les intérêts qui devaient normalement être payés le 15 juillet sont donc effacés rapporte De Aandeelhouder.
Reprise
Selon NOS, diverses procédures seront lancées au cours des prochaines semaines, grâce auxquelles « les créanciers espèrent devenir les propriétaires officiels du grand magasin. » Ils sont également activement à la recherche d’un nouveau repreneur pour l’entreprise.
Le propriétaire de Blokker aux Pays-Bas, Michiel Witteveen, avait déjà fait part de son intérêt, mais le fonds d’investissement Parcom et Ahold Delhaize seraient également candidats à la reprise, rapporte De Telegraaf.