L’an dernier, les Belges auraient acheté autant de café en capsules que de café filtre moulu « à l’ancienne ». La machine à café classique tend à disparaître, mais l’âge d’or des dosettes de café semble également derrière nous.
Nespresso vole le trône à Douwe Egberts
Aujourd’hui, le paysage du café belge est radicalement différent : en 2019, les ventes de machines à café « classiques » ont reculé de pas moins de 15 % par rapport à l’année 2014, tandis que les ventes de machines à café à capsules (telles que Nespresso et Dolce Gusto) en magasins ont augmenté de près de 50 %. Au total, selon les calculs de GfK, plus de machines à café à capsules (260 000) ont été vendues que de machines à café traditionnelles (248 000).
Par conséquent, les ventes de café moulu ont également diminué de 2,6 % : l’année dernière, les Belges ont dépensé 197 millions d’euros en café filtre dans les supermarchés. Et les dosettes de café Senseo ont également connu une forte baisse de 5,5 %. Les ventes de capsules, en revanche, ont progressé de 9,3 % et ont représenté un peu moins de 100 millions d’euros dans la grande distribution. Toutefois, si l’on inclut le leader du marché Nespresso, ce chiffre est doublé, représentant donc un peu moins de 200 millions : le marché global des capsules serait dès lors au moins aussi important que celui du café moulu.
Nestlé a devancé Douwe Egberts pour la première fois, déclare Oliver Perquy, directeur de Nespresso Belgique, à De Tijd. Bien que les capsules Nespresso ne se vendent pas dans les rayons des supermarchés, Nestlé serait devenu « le principal détaillant de café pour les consommateurs en Belgique » l’année dernière, avec un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros. Il convient également de souligner que les consommateurs achètent davantage de capsules pendant la crise du coronavirus et que les ventes en ligne ont doublé, selon Perquy.