Puma a vu ses bénéfices chuter de près de 62 % lors du premier trimestre, alors que son chiffre d’affaires n’a baissé que de 1,3 %. Le commerce électronique a réussi à sauver en partie la mise de la marque de sport, mais il semblerait bien que le pire soit à venir au deuxième trimestre.
Le pire est encore à venir
« Le premier trimestre a été difficile, mais nous avons l’impression de nous en être assez sortis. Le deuxième trimestre sera encore pire sur le plan financier en raison la fermeture de plus de 50 % des centres de sport et de fitness dans le monde », déclare déjà le CEO Bjorn Gulden. Lors du premier trimestre, le bénéfice net a chuté de pas moins de 62 % pour atteindre 36,2 millions d’euros et le bénéfice avant intérêts et impôts a diminué de moitié, passant de 142,5 millions d’euros à 71,2 millions d’euros au lieu des 75 millions d’euros prévus.
Le chiffre d’affaires a, en revanche, surpris positivement les analystes : ils tablaient sur 1,26 milliard d’euros, mais Puma a finalement réalisé 1,30 milliard d’euros de ventes. Une baisse de 1,3 % donc, malgré une croissance lors des dix premières semaines du trimestre. Lors de ce trimestre, les chaussures ont été la seule division de produits à afficher une croissance (+1,9 %), tandis que les ventes de vêtements et d’accessoires ont baissé respectivement de 6,3 % et 0,2 %.
Trois phases de relance
Le commerce électronique a fait un grand bond de 40 %. Puma se concentre donc désormais sur les ventes en ligne ainsi que sur les marchés où les magasins et les usines peuvent rouvrir. La marque de sport déclare travailler avec des partenaires logistiques « pour limiter les dégâts, assurer les livraisons en temps voulu, éviter autant que possible les stocks excédentaires et trouver des solutions équitables pour tous ». En mai, l’entreprise a également obtenu une nouvelle facilité de crédit de 900 millions d’euros.
Le plan ? « Survivre, se rétablir, grandir à nouveau », a déclaré le CEO de Puma selon Footwear News. Chaque marché se trouve actuellement à un stade différent : L’Asie/Extrême-Orient est encore toujours en phase de relance, tandis que la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) est « en voie de relance » et que l’Amérique du Nord et du Sud sont toujours « en pleine phase de survie ».