L Brands, propriétaire de la marque de lingerie Victoria’s Secret, a annoncé que l’accord avec Sycamore Partners sur la vente d’une participation majoritaire dans la marque n’aura pas lieu. Ce retournement de situation permet d’éviter une âpre bataille juridique entre les deux parties.
Entreprises indépendantes
Actuellement, aucune nouvelle recherche n’a été effectuée dans la quête d’un repreneur pour Victoria’s Secret : son actuel propriétaire, L Brands, a déclaré qu’il se préparait à exploiter Victoria’s Secret et sa chaîne sœur Bath & Body Works (marque de soins personnels) en tant qu’unités séparées et autonomes. Il a également ajouté souhaiter se concentrer sur la gestion de l’entreprise dans un environnement commercial extrêmement difficile plutôt que de s’engager dans une bataille juridique coûteuse en temps et en argent concernant un partenariat avec Sycamore, rapporte The Business Times.
Fin février, L Brands et Sycamore avaient conclu un accord d’une valeur de 525 millions de dollars (480 millions d’euros). Pour ce montant, la société d’investissement acquerrait 55 % des parts de Victoria’s Secret. La crise du coronavirus a néanmoins changé la donne : Sycamore a voulu rompre l’accord en argumentant que L Brands avait violé les termes de celui-ci, notamment en fermant les magasins et en suspendant le paiement des loyers.
L’annulation de l’accord ne signifie pas que le PDG controversé de Victoria’s Secret, Leslie Wexner, gardera son poste. Il quittera comme prévu la tête de l’entreprise, mais restera président d’honneur. Selon De Standaard, Andrew Meslow, actuellement encore CEO de Bath & Body Works, devrait reprendre la direction la société mère dans le futur.