Le confinement exerce une telle pression sur le commerce en ligne que les entreprises de livraison de colis ne parviennent presque plus à suivre. Après avoir introduit un supplément « coronavirus », bpost limite maintenant aussi le nombre de colis par jour. Elle espère ainsi mieux répartir les livraisons de colis.
Des centaines de milliers de colis
Les détaillants sont invités à répartir davantage leurs demandes de livraisons introduites auprès des opérateurs postaux, car ces derniers peinent à suivre le rythme. À cause des mesures de quarantaine, la pression exercée sur les livreurs de colis est semblable à celle de la période de fin d’année : bpost reçoit, par exemple, des centaines de milliers de colis à traiter chaque jour, apprend-on dans le journal De Tijd. C’est pourquoi bpost fixe une limite de 20 000 colis en semaine : l’opérateur postal belge collectera donc ce nombre maximum de colis auprès des détaillants. « Nous ne refusons aucun client », explique la porte-parole de bpost, Barbara Van Speybroeck. « Mais nous concluons des accords clairs afin que les délais restent réalisables. »
D’autres mesures sont également prises : il a été demandé à Schoenen Torfs de limiter le nombre d’enlèvements de colis les samedis et dimanches. Le week-end dernier, aucune commande n’a d’ailleurs pu quitter le centre de distribution du détaillant. Plus tôt, bpost avait déjà été critiqué par de nombreux commerçants pour avoir introduit un supplément « coronavirus » : les clients professionnels doivent payer 25 cents par colis envoyé.
Même son de cloche chez ses concurrents PostNL et DPD : « Certains jours, nous devons dire stop », dit également PostNL, qui souhaite que la charge de travail soit mieux répartie sur la semaine. DPD demande aux commerçants de mieux distribuer l’envoi de colis sur les différents jours afin d’éviter les pics.