En Belgique, la consommation de viande continue de baisser, particulièrement chez les jeunes et les femmes, mais les Bruxellois sont également à l’avant-garde de cette tendance. Les considérations relatives au bien-être animal, à l’environnement et à la santé sont à l’origine de ce déclin.
Changement de mentalité
Aujourd’hui, 72 % des Belges mangent de la viande ou du poisson presque quotidiennement, mais la moitié de la population est convaincue qu’il faudra à l’avenir diminuer sa consommation de viande. Les personnes de moins de 34 ans, les femmes et les Bruxellois, en particulier, sont plus enclins à opter pour un repas végétarien. En moyenne, près d’un quart des jeunes mangent végétarien au moins trois fois par semaine, soit 12 % de plus qu’en 2016, rapporte het Nieuwsblad. Les femmes en particulier choisissent d’adopter ce régime : une sur huit opte pour un repas végétarien au moins trois fois par semaine ; chez les hommes, ils sont un sur dix.
Le bien-être animal et les considérations environnementales jouent un rôle important dans la popularité croissante des alternatives végétariennes : les jeunes en particulier y attachent une grande importance. Pour les personnes de plus de 55 ans, c’est la santé qui occupe une place prépondérante dans ce choix.
Enfin, les chiffres élevés à Bruxelles sont également frappants : « seuls » 57 % des habitants y consomment encore presque quotidiennement de la viande ou du poisson. 19 % se disent flexitariens et 6 % végétaliens. D’après l’enquête menée par le bureau de recherche iVOX à l’initiative de l’organisation EVA (Alternative Ethique Végétarienne), il s’agit d’une tendance qui se manifeste également dans d’autres grandes villes,