Le géant alimentaire suisse Nestlé prévoit d’innover davantage dans la catégorie des produits végétaux et voit de nombreuses opportunités dans celle des plats préparés. L’entreprise sera également à nouveau plus active en matière d’acquisitions.
Expérience
L’année dernière, Nestlé a vu le chiffre d’affaires issu de ses produits végétaux atteindre les 200 millions d’euros grâce au lancement de nouveaux produits végétariens comme l’Incredible Burger en Europe (à base de soja) et l’Awesome Burger aux États-Unis (à base de pois cassés). Selon son CEO Mark Schneider, Nestlé a pu répondre rapidement à l’évolution des besoins des consommateurs grâce aux nombreuses années d’expérience de l’entreprise.
Pour le dirigeant il existe d’ailleurs encore de très nombreuses d’opportunités pour Nestlé sur le marché des substituts de viande : « cette histoire va bien au-delà de quelques hamburgers », a-t-il déclaré selon le Foodnavigator. « Nous affichons une croissance à deux chiffres. Et la bonne nouvelle est que ces taux de croissance continuent de s’accélérer. Il se passe donc quelque chose ici qui va bien au-delà d’une simple tendance de courte durée. »
Salade de thon et pizza
En coulisses, Nestlé travaille sur divers nouveaux produits comme des boulettes végétales et des filets de poulet. L’entreprise développe également une variante végétarienne de la salade de thon, qui devrait encore être commercialisée cette année.
Les plats préparés, allant des pizzas surgelées aux repas préparés, offrent quant à eux encore plus de possibilités selon le CEO : « c’est une occasion unique de revitaliser et de donner un nouveau souffle à cette catégorie de produits, car les ingrédients d’origine végétale peuvent trouver une place dans tant de nos plats ».
Reprises
Outre les possibilités d’innovation végétale pour soutenir la croissance organique au cours de l’année à venir, le géant alimentaire suisse reste à l’affût d’éventuelles reprises. Ces dernières années, Nestlé a vendu plusieurs marques peu performantes et a acquis des entreprises à croissance rapide. Elle se concentre désormais davantage sur les marques et les produits à plus forte croissance et à plus grandes marges destinés à des consommateurs plus jeunes, mais plus aisés.
Cependant, Mark Schneider n’est pas encore pleinement satisfait de l’équilibre de son portefeuille de marques : « ce fut une année chargée en matière de désinvestissements. La seule chose que je regrette cette année, c’est de n’avoir pas été très actifs en termes d’acquisitions. J’espère que cela changera en 2020. »