Bernard Arnault affirme que les produits de sa maison de luxe LVMH ne seront pas vendus par l’intermédiaire d’Amazon. Le CEO accuse les géants du commerce électronique comme Amazon de vendre des produits contrefaits, soutenant ainsi indirectement le crime organisé.
Produits de contrefaçon
LVMH n’a pas l’intention de commercialiser ses produits de luxe grâce à Amazon. Les spéculations à ce sujet allaient pourtant bon train depuis que des plans d’Amazon concernant la création d’une nouvelle plate-forme, dédiée aux vêtements de luxe, avaient fuité.
Bernard Arnault se montre très critique à l’égard du modèle de vente d’Amazon : « Ils utilisent leur base de données pour mettre les clients en contact avec des vendeurs et prennent une commission sur la transaction, ce qui les conduit à… vendre des produits de contrefaçon, les liant ainsi d’une certaine manière au crime organisé. Parce que les sites web qui vendent des produits contrefaits sont financés par le crime organisé ou même par le terrorisme », déclare ainsi le dirigeant de LVMH selon le site Robb Report.
Pourtant, le dirigeant du groupe de luxe semble être le seul à émettre de telles objections : Amazon a en effet annoncé ce matin des résultats d’exploitation qui pulvérisent absolument les attentes.