Gap a abandonné le projet de faire d’Old Navy une société indépendante et cotée en bourse. Les moins bons résultats des derniers mois sont à l’origine de cette décision.
Des résultats décevants
La scission, annoncée au début de l’année dernière avait été présentée comme le moyen de donner à Old Navy, l’enseigne premier prix du groupe Gap en pleine croissance, la possibilité de se développer de manière indépendante. Parallèlement, cette stratégie aurait permis à Gap de consolider ses anciennes marques, telles que Gap et Banana Republic, avec des marques plus récentes comme Athleta et Hill City.
Cependant, les derniers mois ont été plus difficiles que prévu pour Old Navy, ce qui a rendu la séparation des marques moins intéressante pour les investisseurs. Les ventes d’Old Navy ont baissé de 4 % au dernier trimestre par rapport à la même période de l’année précédente (sur une base comparable). De plus, l’ancien cadre supérieur et architecte du plan de scission, Art Peck, a quitté l’entreprise en novembre. « Déjà à l’époque, les analystes avaient émis de sérieux doutes sur cette stratégie », explique CNN.
Manque de rentabilité
Selon le PDG intérimaire, Robert Fisher, le coût et la complexité de l’opération, d’une part, et la baisse du chiffre d’affaire, d’autre part, rendent une scission inappropriée. Il serait impossible de tirer suffisamment d’avantages et de rentabilité d’une telle séparation.
La décision de l’entreprise de prêt-à-porter a déjà été bien accueillie en bourse : hier, l’action de Gap a clôturé en hausse de 3,85 %.