Etat d’urgence en Amérique centrale
Le fléau s’est déclenché l’année dernière dans la région des Caraïbes et en Amérique centrale. Bien que ce parasite soit connu depuis des décennies, jamais il ne s’est propagé aussi vite. Au Guatemala, ainsi qu’au Costa Rica et au Honduras, où 40% de la récolte est considérée comme perdue, l’état d’urgence a déjà été déclaré. Au Péru plus d’un quart de la récolte a été ravagé et au Mexique 10%.
Le champignon touche principalement les plants d’arabica, la variété de café la plus demandée au monde. Il se manifeste sous forme de taches de couleur rouille sur les feuilles des caféiers et dévore lentement la plante. Jusqu’à présent le fléau menacerait les revenus de quelque 300.000 cultivateurs de café.
Pour l’instant l’impact sur le prix du café est encore limité, car au niveau mondial l’on prévoit pour la troisième année consécutive une récolte record, principalement suite à la forte expansion de la production au Brésil. L’augmentation du prix du café ne devrait donc se faire ressentir qu’ultérieurement, qui plus est si le parasite devait atteindre également le Brésil.
Traduction : Marie-Noëlle Masure