Avec l’ouverture simultanée de deux nouveaux points de vente – l’un à Anvers et l’autre à Ixelles – la semaine dernière, The Barn a doublé son envergure. La chaîne de marchés frais bios doit son succès à son concept distinctif et ses prix bas.
Rotation élevée, prix bas
Chez The Barn les emballages sont rares : la majorité des produits sont vendus en vrac. Les céréales, graines, légumineuses, pâtes, noix et fruits séchés sont présentés dans de grands tonneaux. « Nous avons un concept distinctif et nous proposons des prix très bas. Nous sommes les moins chers dans le domaine du bio, mais ce n’est pas un but en soi », explique le co-fondateur Julien de Brouwer.
Comment The Barn, en tant qu’acteur relativement modeste, parvient-il à maintenir un niveau de prix aussi bas ? « Nous limitons notre assortiment à environ 500 références. Ainsi tous les produits ont des rotations élevées et nous ne nous retrouvons pas avec des stocks dormants. Nous optons pour un aménagement très simple. Et nous travaillons en direct avec les agriculteurs bios, sans intermédiaires. Pour eux nous sommes un client intéressant, vu les volumes que nous leur achetons. »
A Ixelles The Barn s’est installé dans un quartier où bon nombre de concurrents bios sont déjà présents , notamment Färm, Belgomarkt et Bulk. A Anvers le marché frais bio s’est implanté dans la Verlatstraat dans le quartier Zuid, où l’offre bio est particulièrement pauvre. Dans cette même rue l’enseigne bio Het Natuurhuis n’a pourtant pas fait long feu, mais pour Julien de Brouwer Anvers était une priorité : « En tant que Flamand je sais très bien à quel point le besoin d’une alimentation plus saine et durable a grandi chez les Anversois. Avec notre nouveau Barn, le premier en Flandre, nous voulons construire avec eux une belle perspective d’avenir. »
Pour l’instant The Barn n’a pas d’autres projets d’expansion : « Nous avons maintenant ouvert quatre magasins en deux ans de temps, un défi déjà suffisamment grand … »