Les ‘personal shoppers’
Instacart opère via crowdsourcing : quiconque possède une voiture et un smartphone peut se présenter pour faire les courses dans divers magasins pour des clients qui transmettent online leur commandes et leurs magasins de prédilection. Quelque 150 ‘personal shoppers’ ont déjà été recrutés de cette façon.
Le prix de la livraison dépend du montant total des achats et du délai requis, mais la plupart des clients optent pour une livraison endéans les deux heures pour un montant d’achat de plus de 35 dollars. Le prix de ce type de livraison s’élève à 3,99 dollars, soit 3 euros.
Instacart va donc plus loin que les distributeurs classiques, qui proposent une livraison à domicile, mais uniquement de leurs propres produits. L’entreprise californienne souhaite ainsi faciliter la vie de ce groupe de consommateurs de plus en plus important, qui n’est pas fidèle à une seule enseigne, mais qui recherche pour chaque article le point de vente le meilleur marché.
Augmentation du capital pour une expansion nationale
Afin de déployer le système de la côte Est à la côte Ouest, Instacart a levé récemment 8,5 millions de dollars de capital frais. Le fonds d’investissement Sequoia Capital a dirigé l’opération : Khosla Ventures et le créateur de Gmail, Paul Buchheit, notamment sont entrés au capital de l’entreprise.
Instacart a été fondé l’année dernière par Apoorva Mehta (26 ans), ex-employé chez Amazon. Grâce à ce nouveau capital, le fondateur de l’entreprise espère proposer son service dans au moins dix grandes villes des États-Unis d’ici la fin de l’année prochaine.
Traduction : Marie-Noëlle Masure