Dans un nouveau rapport, le discounter Lidl a présenté ses progrès dans le domaine du développement durable. Le détaillant donne un aperçu de la situation sur la base de 50 objectifs concrets.
Atteindre le sommet
Lidl veut devenir un détaillant de premier plan en matière de développement durable. Selon Philippe Weiler, responsable du développement durable de Lidl Belgique et Luxembourg, le rapport de durabilité qui vient d’être publié n’est pas un rapport comme les autres. « Pour la première fois, un rapport affiche le statut par objectif. Sommes-nous sur la bonne voie ? Est-ce que nous faisons mieux que prévu ? Et où n’avons-nous pas encore obtenu des résultats suffisants ? Chacun de nos 50 objectifs a subi ce test et le résultat est résumé ouvertement et équitablement dans ce nouveau rapport de développement durable. Un résumé de 2 années de travail dans plusieurs domaines de notre organisation. Sommes-nous déjà là ? Non, pas encore, mais nous pouvons voir que si nous allons plus loin, nous atteindrons les objectifs de Paris. »
Poisson durable
Un exemple d’un tel objectif est de ne vendre que du poisson certifié durable à 100 % d’ici la fin de 2020. Le détaillant est sur la bonne voie pour atteindre cet objectif, car fin 2016, 100 % du poisson frais non transformé était déjà certifié durable selon des normes indépendantes strictes. Depuis 2018, c’est également le cas pour 100 % des poissons congelés non transformés. Lidl souhaite maintenant que les repas préparés avec du poisson et les conserves de poisson soient également durables.
Il reste encore du pain sur la planche
En termes de réduction de CO2, l’entreprise n’a là non plus pas atteint son objectif. Lidl avait l’ambition de réduire d’un cinquième les émissions absolues de CO2 des bâtiments et des voitures de société entre 2015 et 2025, mais n’y est pas parvenue pour l’instant. Dans son rapport, le détaillant déclare que les émissions ont même augmenté d’un peu plus de 9 % au cours des trois dernières années. Selon la chaîne de supermarchés, l’augmentation est le résultat de sa propre croissance (plus de magasins et d’employés et donc plus de consommation et de transport). « Un mouvement de rattrapage doit être initié ici », conclut Lidl.