Burberry semble avoir bien fait d’attirer le designer italien Riccardo Tisci, car la marque de luxe britannique a passé un bon premier trimestre.
Plus que prévu
Le chiffre d’affaires de la marque britannique a augmenté plus vite que prévu, principalement grâce à la forte demande pour les créations de Tisci. Au cours du premier trimestre de l’exercice, le chiffre d’affaires total s’est élevé à 498 millions de livres sterling (620 millions d’euros), en hausse de 4% par rapport à la même période l’an dernier. Les analystes s’attendaient à une croissance d’environ 2%.
Les créations de Tisci, qui représentent actuellement plus au moins la moitié de l’ensemble de la collection Burberry, ont été fortement appréciées et ont augmenté de plus de 10% par rapport aux collections similaires de l’année dernière. Les ventes étaient particulièrement bonnes en Chine. L’Europe a également connu de la croissance, mais en Amérique les ventes ont stagné.
Nouveaux produits à haute vitesse
En plus du nouveau style de Tisci, avec une place plus importante pour le logo, la marque de luxe se concentre également davantage sur les médias sociaux. Par exemple, elle expérimente des lancements de produits mensuels sur des plates-formes comme Instagram.
En introduisant plus rapidement de nouveaux designs, le label vise surtout à séduire et à attirer les jeunes consommateurs. « En avril, l’un des nouveaux modèles a été épuisé en 20 minutes dans le monde entier », déclare Julie Brown, directrice financière.
Pour le reste de l’exercice, Burberry maintiendra ses prévisions : atteindre un chiffre d’affaires et une marge opérationnelle stable. Malgré le regain, l’entreprise reste prudente et Brown souligne, entre autres, le brexit qui plane toujours sur l’Europe.