Une croissance en toute autonomie
Vente Privée génèrera cette croissance de manière autonome : alors que d’autres webshops s’appuient sur Google pour faire connaître leur nom à un plus large public, les produits de Vente Privée ne sont pas accessibles à Google et de ce fait ne sont pas indexés.
« Nous réalisons notre croissance un développant une marque dans un pays. Lorsque les gens parlent de votre produit, automatiquement de nouveaux clients suivront. Sur notre marché intérieur 10.000 nouveaux membres s’inscrivent chaque jour », confiait Benhaim à Emerce.
Pour son expansion à l’international l’entreprise prend son temps. « Du temps nous en avons, car l’entièreté de l’entreprise nous appartient. Il n’y a ni capital-risque, ni d’autres parties engagées dans la société. Notre implantation à l’étranger se fait pas à pas : les sites sont lancés live en Anglais et une fois le site suffisamment développé, une équipe locale se charge de gérer le site. Cette équipe bénéficie alors de la connaissance du marché recueillie depuis le stade initial. L’entreprise tente d’attirer des clients surtout en organisant des actions exclusives dans les nouveaux pays où elle s’implante.
Le commerce mobile représente 30% des ventes
Par ailleurs 30% du trafic sur le site provient de supports mobiles et 30% du chiffre d’affaires est généré par des ventes mobiles. « Il s’agit donc d’une proportion de 1:1, ce que de nombreux e-tailers doivent certainement nous envier », poursuit Benhaim.
En revanche l’entreprise française n’est pas adepte du commerce via les médias sociaux, le ‘social commerce’. Les icônes Facebook ont d’ailleurs été supprimées du site. Toutefois Vente Privée ne renonce pas entièrement aux médias sociaux : « Pour le service à la clientèle c’est une toute autre histoire : là les médias sociaux sont utiles. »
Traduction : Marie-Noëlle Masure