« Les mesures à prendre se font attendre »
Alors qu’en 2011 la branche belge de la Fnac enregistrait encore un chiffre d’affaires de 197,3 millions d’euros, en 2012 celui-ci chutait à 193,4 millions d’euros. De plus durant les premiers mois de 2013 on ne constate aucun signe de redressement.
« Nous nous faisons du souci », explique Piet Van De Walle du syndicat chrétien LBC dans un entretien avec le journal De Tijd. Les projets d’amélioration du webshop, d’ouverture de plus petits magasins et d’élargissement de l’offre, n’ont pas encore abouti, déplore le syndicaliste.
Pourtant sur son marché intérieur, la Fnac a fait l’objet de nombreux changements : on y a misé davantage sur le canal online, ouvert de plus petits magasins et élargi l’offre avec notamment des blocs Lego, des jeux éducatifs et des appareils Nespresso. Grâce à ces mesures notamment, les Français ont pu limiter le recul de chiffre d’affaires à 1,8% en 2012.
Crainte de nouvelles restructurations
Ces derniers mois la Fnac Belgique doit son salut uniquement à la suppression de certains coûts, notamment en sous-traitant sa logistique ou encore en déménageant son siège central. Aussi les syndicats craignent une nouvelle réorganisation.
En 2011 la division belge de la Fnac a réalisé un bénéfice net de 413.000 euros. Les années précédentes la perte reportée s’élevait à 9 ,366 millions d’euros. La chaîne s’est vue confrontée à l’arrivée des retailers online de livres et d’électronique grand public.
Sur l’ensemble du chiffre d’affaires, l’électronique grand public représente 55% des ventes, les produits éditoriaux 43% et les services 2%. 99% des ventes sont réalisées dans les 9 filiales de l’entreprise et 1% via internet. Selon l’enseigne, l’année dernière 4 millions de personnes auraient effectué un achat à la Fnac.
Traduction : Marie-Noëlle Masure