Le 22 juin les initiatrices du concept Les ReBelles D’Anvers ouvriront un concept store branché à Anvers. Ce magasin pilote durable, baptisé Edo, proposera des vêtements et des articles d’intérieur, selon un « système retail collaboratif ».
Quinze débutants locaux
Cela signifie donc que les labels participants au collectif Edo seront présents en magasin pour diriger les ventes. Outre les ‘rebelles’ Veerle Spaepen, Lien De Grom et Emelie Vervecken, le collectif comprend également quinze labels locaux débutants. Les trois dames soutiendront les labels en échangeant leurs connaissances et en aidant à organiser les ventes », précise Spaepen à la rédaction de RetailDetail. Mais le but est qu’à terme les marques participantes deviennent autonomes, ajoute-t-elle.
La boutique s’installe dans la Lange Koepoortstraat, entre la cathédrale et le MAS. L’idée est d’y promouvoir la durabilité : non seulement toutes les marques participantes doivent adhérer à une philosophie ‘circulaire, slow ou sociale’, et de plus le collectif entend prendre des initiatives durables, comme par exemple le développement d’emballages durables. Durant un an des workshops et autres événements y seront organisés régulièrement. Les ReBelles misent également sur l’expérience client : pour ce faire Edo comprendra également un bar à café.
Le magasin à la Lange Koepoortstraat sera ouvert durant un an seulement, mais si l’initiative est un succès le projet se poursuivra à un autre endroit. Avec 25 labels participants (notamment des lunettes solaires imprimées en 3D, des jeans circulaires, un blogueur ‘écolifestyle’, des kimonos expérimentaux, des objets d’intérieur fabriqués à partir de déchets de plâtre ou encore des produits de beauté végans) le concept s’annonce prometteur.
Il y a trois ans les trois dames ont lancé un autre projet ‘Les ReBelles d’Anvers’, une sorte de ‘bibliothèque vestimentaire’, où durant trois mois les abonnés pouvaient louer des vêtements. Après chaque prêt les vêtements étaient lavés en profondeur. Une fois les vêtements loués à plusieurs reprises, ils étaient ensuite vendus sur le marché de l’occasion. Ce fut une expérience enrichissante, explique Spaepen dans le journal Gazet van Antwerpen : « Nous avons beaucoup appris des designers affiliés à notre projet, notamment qu’il était difficile de se lancer sur le marché après la création d’une ligne de vêtements. Nous avons également constaté que notre passion était plutôt de soutenir les labels ».