Cette semaine Ikea a inauguré solennellement son premier magasin urbain à Paris. Depuis quelque temps déjà le géant suédois de l’ameublement teste des concepts de plus petit format en réponse à la montée du e-commerce. Avec plus ou moins de succès toutefois …
En centre-ville
Le nouveau magasin, situé Place de la Madeleine au cœur de la capitale française, occupe une surface totale de 5400 m², répartis sur deux étages. Selon les normes d’Ikea, il s’agit d’un magasin minuscule, puisqu’en moyenne un point de vente Ikea est quatre fois plus grand. Parmi les quelque 10.000 références de l’enseigne, seules 4.200 sont exposées, mais des écrans tactiles dans le magasin permettent de consulter la totalité de l’assortiment. Seuls 1500 produits sont à emporter immédiatement, tandis que les autres articles sont livrés à domicile ou dans un point de retrait.
Depuis quelque temps déjà le groupe suédois teste des concepts de magasin de plus petit format. Certains sont encore plus réduits que le nouveau shop parisien et font office de points de service, baptisés Planning Studios. Il n’est pas possible d’y acheter des articles, mais on peut y faire dessiner une cuisine ou une chambre à coucher personnalisée, qui sera ensuite livrée à domicile. Ikea teste ce concept entre autres à Londres, Madrid et Stockholm.
Ikea tente ainsi de répondre aux habitudes et besoins changeants des clients et à la montée du e-commerce. « Le nouvel Ikea de la Madeleine est un laboratoire d’innovation pour nous. Nous voulons servir les gens qui connaissent et aiment Ikea, mais pensent qu’Ikea est trop loin », explique le CEO Jesper Brodin. Si la formule séduit la clientèle, d’autres magasins de ce type suivront, tant en France qu’ailleurs. En avril dernier Brodin avait laissé entendre que Bruxelles figurait sur la liste. Mais ce magasin urbain bruxellois verra-t-il jour ? Pas si sûr, car l’an dernier Ikea a fermé trois magasins de petit format dans les villes norvégiennes Ålesund, Oslo et Tromsø.