Selon l’agence de presse Reuters, le groupe de luxe Kering est sur le point de « régler à l’amiable » le conflit qui l’oppose au fisc italien. Le litige concerne l’évasion fiscale présumée de la filiale Gucci.
1,3 à 1,4 milliard d’euros
La maison-mère française serait prête à verser 1,3 à 1,4 milliard d’euros pour régler à l’amiable cette affaire, écrit Reuters sur base de trois sources. Il s’agirait du plus gros règlement fiscal jamais conclu avec le fisc italien. Cet accord permettra au groupe d’éviter un demi-milliard d’euros d’intérêts ou d’amendes pour retard de paiement. Selon les sources, l’accord devrait être signé début mai.
Kering confirme que des discussions sont en cours, qui se déroulent « dans un climat ouvert et constructif », mais souligne qu’à ce stade « aucun accord n’a encore été conclu concernant un quelconque montant ».
L’évasion fiscale présumée remonte à la période de 2010-2016, durant laquelle Gucci a fait taxer certains revenus en Suisse et non pas en Italie. Fin 2017 les bureaux de Gucci à Milan et Florence ont été perquisitionnés. Jusqu’à présent Kering avait toujours démenti toute évasion fiscale.