Le tapioca offre de nouvelles possibilités à Kellogg’s
Récemment l’usine de Malines appartenait encore à Procter & Gamble, qui y fabriquait ses chips Pringles. La production de snacks ne faisant pas partie de la gamme classique de Procter & Gamble, le groupe a décidé en juin 2012 de vendre l’usine à Kellogg’s.
Désormais Kellog’s y produira ses Special K Crackers. Ceux-ci sont fabriqués avec du tapioca, contrairement aux produits Pringles, préparés à base de fécule de pommes de terre. Les chips à base de tapioca contenant nettement moins de calories, l’entreprise entend ainsi attirer un autre groupe-cible, soucieux d’une alimentation saine.
Exportation jusqu’en Australie
Dans un premier temps la production des crackers sera destinée au marché de l’Europe de l’Ouest, pour ensuite s’attaquer au marché de l’Europe centrale et de l’Est et même au marché australien. Kellogg’s souhaite démarrer trois lignes de production d’ici deux ans. Le timing dépendra de la demande du marché. Le coût d’installation de chaque ligne de production est estimé à 15 millions d’euros. Pour l’Europe il s’agit d’un mode de production totalement nouveau : pour l’instant seuls les Etats-Unis disposent d’installations appropriées pour le traitement du tapioca.
Selon le dossier introduit auprès du gouvernement flamand, la production pourrait générer 50 emplois fixes supplémentaires, avec en plus le recrutement de 108 intérimaires aux moments de pointe. Actuellement Kellogg’s emploie quelque 600 personnes sur son site de Malines, où sont produits les chips Pringles dans plus de 40 goûts différents, destinés à l’Europe, au Moyen-Orient et à l’Afrique.
Traduction : Marie-Noëlle Masure