Les consommateurs ivres dépensent en moyenne 440 dollars par an en achats online, dont ils ne se souviennent plus le lendemain. En Amérique le shopping en ligne sous l’effet de l’alcool rapporte 48 milliards de dollars au secteur, dont la majeure partie atterrit dans les caisses d’Amazon.
Le lendemain de la veille
Le shopping online en état d’ivresse est plus fréquent qu’on ne le pense. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par le site web TheHustle auprès de 2.174 Américains qui parfois boivent un verre de trop. Près de quatre répondants sur cinq (78% des hommes, 80% des femmes) avouent qui leur est déjà arrivé de passer une commande en étant éméché et de ne pas se souvenir de cet achat le lendemain. Jusqu’à ce qu’ils reçoivent le mail de confirmation de leur commande dans leur boîte mail …
En moyenne ces clients alcoolisés ont dépensé 444 dollars par personne (396 euros) en un an, et ce principalement dans les catégories vêtements (66%), films (47%), jeux vidéo (47%) et produits technologiques (46%).
Fait étonnant : à peine un répondant sur cinq a renvoyé le produit ‘non désiré’ par la suite. Tous les autres ont gentiment gardé et payé l’article. Par pure honte ou parce que finalement le produit leur a plu ou semblé utile ? L’enquête ne le dit pas.
Amazon en profite le plus (évidemment)
Sachant qu’aux Etats-Unis environ 138 millions de personnes boivent régulièrement de l’alcool, TheHustle a estimé le marché ‘des achats online en état d’ébriété’ en Amérique à 45 milliards de dollars (plus de 40 milliards d’euros) par an.
Quoi de plus logique donc qu’Amazon en tant que plateforme internet la plus populaire profite le plus de ces achats sous l’emprise de l’alcool : pas moins de 85% des personnes concernées disent avoir déjà effectué un achat chez Jeff Bezos & Co sous l’emprise de l’alcool. Ebay (21%) et Etsy (12%) arrivent en deuxième et troisième position. Les chaînes de supermarchés Target (9%) et Walmart (5%) complètent le top-5.