Spadel, l’entreprise productrice d’eaux, a vu son chiffre d’affaires grimper de pas moins de 8,8% en 2018. Le producteur de Spa et Bru le doit en partie à l’été caniculaire, mais surtout à l’acquisition de son collègue de secteur bulgare Devin.
Une reprise en Bulgarie
La Bulgarie a permis à Spadel d’enregistrer une belle croissance de son chiffre d’affaires en 2018. Grâce à l’acquisition de Devin, leader bulgare de l’eau en bouteille, les ventes du groupe ont augmenté de 8,8% à 314 millions d’euros fin 2017. C’est ce que rapporte le journal De Tijd.
La croissance du chiffre d’affaires s’élevait à 5,1% sur base comparable – c’est-à-dire sans les acquisitions. Cette progression que connaît le producteur de Spa et de Bru notamment, est en partie due à l’été caniculaire. Même si son impact est resté limité : selon l’embouteilleur d’eau, dans le temps, les étés chauds ont eu un impact plus important que cette fois-ci.
Moins de consignes
Cependant, le producteur d’eau a bénéficié « d’un marché de l’eau embouteillée en pleine croissance dans la plupart des pays où le groupe est actif ». Le bénéfice net a également augmenté de 44% à 38 millions d’euros. La consigne sur les bouteilles en PET aux Pays-Bas a également joué en sa faveur : les bouteilles en plastique sont de moins en moins consignées aux Pays-Bas, alors que les consommateurs perçoivent de l’argent pour cette consigne. Cela a permis à Spadel d’économiser pas moins de 20 millions d’euros sous forme de « dette » envers le consommateur.
Le groupe de boissons table sur une nouvelle croissance du marché cette année, même si Spadel prévoit une pression accrue sur les prix et une hausse des prix des matières premières d’emballages. Le groupe s’attend donc à une certaine pression sur les marges en 2019.