En ouvrant le premier magasin physique de The Flavor Shop, le retail manager Birger Vanacker a réalisé un rêve. Les ateliers font partie intégrante de ce concept différenciant initialement lancé sous forme d’un webshop.
Des produits originaux
L’épicerie en ligne créée il y a quelques années trouve aujourd’hui son prolongement dans un magasin physique. The Flavor Shop se profile comme un ‘temple du goût’ et s’appuie sur un concept unique selon Birger Vanacker, retailer chevronné qui a fait ses armes chez Colruyt et Red Market. Avec son associé Steven Piens, il prend le contrepied de la grande distribution. « J’ai lancé ma première boutique en ligne d’épicerie fine en 2013, alors que je travaillais encore chez Red Market. En 2014, nous avons ouvert un petit magasin qui était uniquement ouvert le vendredi soir, le samedi et le dimanche. Les réactions ont été si enthousiastes qu’en 2015, j’ai décidé de me concentrer entièrement sur ce concept. J’ai fait de ma passion mon métier. » L’ouverture du magasin sur l’Edingsesteenweg à Genk est donc un rêve devenu réalité.
« Vous trouvez chez nous une vaste sélection de délicieux produits exclusifs sélectionnés par mes soins », explique Birger. « L’assortiment comprend des herbes, des épices, des huiles, des thés, des cafés et des boissons alcoolisées que l’on ne trouve pratiquement pas chez les retailers traditionnels. Je suis constamment à la recherche de produits originaux, que je sélectionne sur base de leur goût unique et distinctif. Nous proposons par exemple de la confiture de kiwi ou du cacao blanc. De beaux produits artisanaux aussi naturels que possible. » L’entreprise ne vend pas de produits frais en raison des implications logistiques.
Bientôt une deuxième boutique
Si le webshop est la carte de visite de l’entreprise, c’est le magasin physique qui génère le plus de chiffre d’affaires. Son aménagement est à la fois épuré, convivial, champêtre et intemporel. L’un des axes essentiels du concept réside dans les dégustations, les démos, les cours de cuisine et les ateliers que The Flavor Shop organise une à deux fois par semaine dans la spacieuse cuisine de démonstration, le Flavor Lab. « Nous ne sommes pas les seuls à organiser des démos, mais chez nous, les activités font vraiment partie intégrante du concept, et c’est ce qui nous rend uniques. Nous proposons une expérience totale. Les ateliers contribuent significativement au chiffre d’affaires. »
L’entrepreneur ne voit pas la situation rurale du magasin comme un inconvénient. « Ce genre de magasin ne doit pas être implanté dans une grande ville, mais à un endroit bien accessible le long d’un axe fort fréquenté, offrant des possibilités de stationnement. Les clients ressortent parfois d’ici fort chargés. » Le week-end d’ouverture a attiré les foules et la saison des fêtes de fin d’année se profile à l’horizon. Quelles sont les ambitions de Birger Vanacker à l’égard de The Flavor Shop ? « Je rêve d’ouvrir un deuxième point de vente l’an prochain afin de tester la viabilité du concept dans un autre environnement. Mais nous allons d’abord nous concentrer sur ce magasin et les ateliers. »