Les centres commerciaux couverts belges ont enregistré une baisse de 1,7% du nombre de visiteurs cet été. Le beau temps de ces derniers mois en est la cause, et plus particulièrement l’ensoleillement du mois de septembre qui a été très néfaste.
Le facteur déterminant : les beaux mois d’été
« Cet été exceptionnellement beau peut très certainement être désigné comme étant le grand coupable. Et c’est plus précisément le mois septembre, l’un des mois les plus importants de l’année pour les centres commerciaux, qui a enregistré de mauvais chiffres de fréquentation. Les acheteurs ont choisi de ne pas s’enfermer à l’intérieur par ces beaux jours de fin d’été et ont préféré profiter des belles terrasses à l’extérieur. Ce ne sont pas uniquement les centres commerciaux qui ont souffert : l’ensemble du secteur retail a connu une forte baisse », explique Luc Plasman, directeur du BLSC (Belgian Luxembourg Council of Retail and Shopping Centers). Selon Plasman, l’essor du e-commerce est également un facteur qui touche l’ensemble du secteur retail et donc également les centres commerciaux. Les 22 plus grands d’entre eux n’ont accueilli ‘que’ 26,8 millions de clients au cours du troisième trimestre.
Il y a cependant une nette distinction à faire entre les différents centres commerciaux : dix d’entre eux ont progressé, douze ont reculé. L’explication est logique : par beau temps, les gens se rendent plus souvent dans les centres-villes et les centres commerciaux en dehors des villes ont été durement touchés. « En 2018, on a répertorié 50% de pluie en moins et 55% d’heures d’ensoleillement en plus que l’année précédente. Ce n’est pas uniquement le mois de septembre qui a été difficile, le mois de juillet a également été très compliqué », explique Hans van Laer, directeur marketing chez Ceusters-SCMS.
Au cours des trois premiers trimestres de 2018, le nombre de visiteurs dans les centres commerciaux couverts s’élevait à 80,5 millions, soit une baisse de 0,76 % par rapport à 2017. Le premier trimestre a pourtant démarré de façon prometteuse avec des chiffres meilleurs que l’année précédente, mais le deuxième et le troisième trimestre ont été très décevants.