Contrairement à ce qui avaité été annoncé précédemment Unilever ne quittera pas Londres et ne transférera donc pas son siège social à Rotterdam. Le groupe FMCG maintient sa double nationalité.
Jeu de ping-pong entre Londres et Rotterdam
Afin de simplifier sa structure, Unilever avait l’intention de transférer son siège social à Rotterdam, une fois le Brexit finalisé. Actuellement la multinationale a une structure bicéphale anglo-néerlandaise, dont le management et le conseil d’administration souhaitaient se défaire depuis longtemps. Entretemps la question de savoir où Unilever allait installer son siège social était devenu un véritable feuilleton. Au début de son mandat le premier ministre néerlandais Mark Rutte a même supprimé la taxe sur les dividendes, afin d’inciter les multinationales comme Unilever à maintenir ou installer leur siège principal aux Pays-Bas.
Sous pression d’actionnaires britanniques mécontents, Unilever a finalement décidé de renoncer (provisoirement) à son projet de déménagement de son siège social. Cette simplification aurait en effet pour conséquence que l’action disparaîtrait de l’indice principal de la bourse de Londres, d’où la contestation des investisseurs. Toutefois le géant des produits de grande consommation souligne que le projet est reporté et non pas abandonné. « Le conseil d’administation continue de croire que la simplification de notre double structure offrira davantage de possibilités à terme et permettra d’accélérer la création de valeur », commente le président d’Unilever Marijn Dekkers dans le journal De Tijd.