Le bénéfice du fabricant de lingerie Van de Velde a chuté d’un quart au premier semestre. L’entreprise ne s’attend pas à une amélioration imminente et met en garde contre une « baisse très forte des bénéfices ». Le CA accuse une croissance négative.
Un grand nettoyage qui rétrécit le bénéfice d’un quart
Le bénéfice brut d’exploitation de Van de Velde a chuté de 25% à 26,4 millions d’euros au premier semestre de cette année. Le bénéfice net a même diminué de 20 millions d’euros pour s’établir à 15 millions d’euros. La baisse des bénéfices est due en grande partie à d’importants investissements dans la logistique, dans l’élargissement du nombre de canaux de vente (omnicanal) et dans l’infrastructure informatique. Le groupe réalise une importante opération de nettoyage, comme l’a annoncé le PDG Erwin Van Laethem au printemps dernier. Au cours du premier semestre, le fabricant de lingerie a déboursé quelque 7,7 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires est également en baisse. Les ventes au détail sont décevantes, comme en témoignent les chiffres peu réjouissants des marques de lingerie Marie Jo et PrimaDonna du mois de juillet, et Van Laethem est obligé d’admettre que le secteur reste sous pression dans le monde entier.
Bénéfice en forte baisse en raison de dépenses qui sont nécessaires
« Moins de gens présents dans les rues commerçantes et un changement de comportement d’achat ont un impact négatif de 2% sur le chiffre d’affaires dans le commerce de détail », explique le dirigeant au journal De Tijd. En ce qui concerne l’ensemble de l’exercice, on peut s’attendre à une « légère baisse du chiffre d’affaires », ainsi qu’à une « très forte baisse des bénéfices », semble-t-il.
Van de Velde ne veut cependant pas réduire le rythme des investissements qui, selon le PDG, sont nécessaires pour suivre l’évolution du secteur du commerce de détail et permettre une croissance internationale. « Nous choisissons de ne pas réduire les dépenses qui sont nécessaires pour construire la plateforme évolutive qui nous permettra de réaliser une croissance internationale à l’avenir », selon le raisonnement.