Coupon Data Pool simplifie le traitement des bons de réduction
Grâce à la collaboration avec HighCo, GS1 peut enfin lancer le Coupon Data Pool (CDP) en vue de simplifier le processus de traitement des coupons. Le CDP recueillera toutes les informations concernant le produit et le coupon, permettant ainsi un traitement plus efficace et plus rapide.
Les caissières n’auront plus à contrôler manuellement les coupons, car toutes les données seront automatiquement enregistrées. D’autre part les informations stockées dans le CDP proviennent en direct du fabricant lui-même, ce qui garantit la fiabilité des données.
Phase pilote chez Delhaize et Carrefour
Delhaize et Carrefour ont d’ores et déjà prêté leur concours au projet de GS1 : Carrefour a lancé une phase pilote dans une de ses filiales à Tervuren il y a plus d’un an. Delhaize pour l’instant effectue les adaptations informatiques nécessaires et démarrera une phase test dans le courant de cette année.
Dès le 1er septembre le nouveau standard sera lancé au niveau national : concrètement les codes à barres existants seront remplacés par le nouveau GS1 DataBar, qui offre davantage de possibilités et contient plus d’informations que le code à barres traditionnel.
Une phase de transition d’un an est prévue : les bons de réduction avec l’ancien code à barres seront autorisés jusqu’au 31 août 2014, après quoi l’ancien système sera définitivement abandonné.
Création du premier bon de réduction digital
Outre le Coupon Data Pool, GS1 et HighCo se sont également penchés sur le développement du standard pour le premier bon de réduction digital, actuellement en phase d’essai. L’idée d’un bon dématérialisé germait depuis longtemps, mais les autorités viennent seulement de donner leur feu pour la version digitale du coupon papier traditionnel (valable comme preuve juridique de la réduction accordée). Le premier bon de réduction digital devrait sortir encore cette année.
Trustbox B2C
Une nouvelle directive européenne relative à l’étiquetage, qui entrera en vigueur en décembre 2014, impose non seulement une meilleure lisibilité des informations fournies sur les étiquettes, mais également la mise à disposition digitale de toutes les informations concernant les produits en cas d’achats en ligne. Outre les ingrédients et le pays d’origine, la présence de substances allergènes devra également être communiquée au consommateur.
Dans le cadre de cette nouvelle directive, GS1 a concerté des instances comme Comeos, Fevia (Fédération de l’Industrie alimentaire belge) et BABM (Association des fabricants de produits Belgilux de marque), afin de développer un système permettant de transmettre facilement les données venant des distributeurs aux consommateurs.
Un scanning mobile pour rétablir la confiance
Ces concertations ont abouti à la création du trustbox B2C, une application mobile pratique, qui permet au consommateur d’obtenir toutes les informations souhaitées après avoir scanné le code à barres. Suite aux problèmes récents de l’industrie alimentaire, il est clair que le consommateur est demandeur d’informations détaillées et fiables sur les produits qu’il achète.
L’information introduite en direct par le fabricant et validée, est donc complète et 100% fiable. Le nouveau système permet même au client de mentionner les produits auxquels il est allergique. En scannant le code à barres, il obtient toutes les informations concernant les allergènes et détermine ainsi si le produit en question lui convient ou non.
Du pain sur la planche pour les fabricants
Avec ce nouveau système, GS1 fait ses premiers pas dans le domaine du B2C, un projet passionnant et ambitieux à la fois, explique le CEO Jan Somers. « Trustbox B2C is A Box Full of Trust et une manière moderne de transmettre des informations aux consommateurs », estime Somers.
Grâce au trustbox B2C lancé le 12 mars, les fabricants peuvent télécharger gratuitement toutes les informations relatives à leurs produits et faire en sorte que le consommateur puisse disposer rapidement des infos souhaitées. Lors de l’entrée en vigueur de la nouvelle directive européenne en décembre 2014, la mise à disposition complète et claire des informations produits sera donc obligatoire tant sur les étiquettes que par voie digitale.
Traduction : Marie-Noëlle Masure