La chaîne d’accessoires érotiques Christine le Duc, passée en mains néerlandaises, tente une nouvelle offensive de charme. Sauvée de la faillite du groupe allemand Beate Uhse, l’enseigne va désormais se concentrer sur les marchés belge et néerlandais.
Investisseurs néerlandais anonymes
Christine le Duc a été fondé aux Pays-Bas, mais faisait partie du groupe allemand Beate Uhse depuis quinze ans. Six mois avant la faillite du groupe, la chaîne a été sauvée du naufrage, grâce à une reprise par des investisseurs irlandais. Entretemps le groupe a de nouveau été racheté, cette fois par un groupe d’investisseurs néerlandais. Mais le tout reste intimement lié puisque la nouvelle CEO de Christine le Duc, n’est autre qu’Audrey van Ham, ex-manager chez Beaht Uhse, où elle a occupait la fonction de ‘product house manager’ pour Pabo et de directrice du category management.
Bien que les investisseurs souhaitent garder l’anonymat, la nouvelle CEO de Christine le Duc dévoile néanmoins que la chaîne vise la croissance : l’enseigne veut stimuler le chiffre d’affaires aux Pays-Bas et en Belgique. Pour ce faire les magasins physiques auront un rôle important à jouer, car Audrey van Ham veut lever les tabous sur les sex-shops et estime que le fait de pouvoir ‘toucher, sentir et entendre’ reste une plus-value. En outre l’ex-chaîne soeur Pabo prépare une relance, cette fois sous le nom Be You, dont les activités se concentreront essentiellement en ligne.