Comme prévu, le ministre de l’économie Kris Peeters a approuvé le plan de restructuration de Carrefour, y compris le plan de prépension. Le ministre a déclaré qu’il préférait la sécurité des travailleurs à la lutte contre « un mauvais signal ».
« La fin de l’insécurité »
Au mois de janvier, Carrefour annonçait la suppression de 1.233 emplois dans le cadre d’une restructuration. Ce nombre a été considérablement revu à la baisse par la suite, mais un plan a pourtant été mis en place permettant à 600 travailleurs d’adhérer au régime de chômage avec complément d’entreprise (RCC : l’ancien régime de prépension). Des contestations se sont fait entendre puisque cela pourrait « envoyer un mauvais signal sur le marché du travail actuel ».
La chaîne de distribution avait déjà en partie réagi contre cette critique en allouant des primes supplémentaires aux employés qui suivraient une formation à un métier en pénurie, ce qui s’est avéré suffisant pour convaincre Peeters. « Il est important de mettre fin à cette situation d’incertitude pour les employés », a noté le ministre dans le journal De Standaard. « Le plan de restructuration peut être mis en œuvre. Tous les employés qui perdent leur emploi peuvent compter sur un soutien intensif dans leur recherche d’un nouvel emploi », poursuit-il.