Fin de ce mois Howard Schultz, l’homme à l’origine de l’empire Starbucks, quittera l’entreprise qui pour l’instant traverse une période houleuse. Aux Etats-Unis son départ alimente la rumeur concernant ses ambitions politiques.
Chiffre d’affaires décevant
Aux Etats-Unis Schultz est une véritable icône : il a transformé Starbucks d’une petite chaîne de onze bars à café en une multinationale avec plus de 28.000 établissements dans 77 pays. Après avoir déjà cédé sa fonction de CEO à son successeur Kevin Johnson, il renonce maintenant à son rôle de président. Il quitte l’entreprise, mais recevra le titre honorifique de ‘chairman emeritus’.
Le départ de Schultz n’est pas une réelle surprise : depuis un certain temps déjà Starbucks est confronté à des chiffres de vente décevants, en particulier sur son marché domestique. De plus dernièrement l’image de l’entreprise a été quelque peu entachée suite à un incident raciste à Philadelphia. Pour éviter qu’un tel incident se reproduise, Schultz a organisé pour tous ses employés une formation anti-raciste – une opération onéreuse très critiquée par les actionnaires.
Shultz s’est toujours montré politiquement engagé en s’exprimant sur des sujets tels que l’immigration, les questions de genre et la loi sur les armes. Aux Etats-Unis une rumeur circule selon laquelle Schultz préparerait sa candidature à l’élection présidentielle en 2020.