Le groupe de lingerie Van de Velde (connu pour des marques comme Marie Jo et PrimaDonna et des chaînes comme Rigby & Peller et Lincherie) fait face à d’importantes difficultés : le groupe ne table plus sur une croissance du CA cette année.
« Un chiffre d’affaires stable ou légèrement en baisse »
La mise à jour envoyée par Van de Velde ce matin est tout sauf rassurante : les ventes dans les magasins de lingerie ne démarrent que très lentement cette année et la croissance des « nouveaux canaux » (surtout l’e-commerce) n’est pas capable de compenser entièrement. « Outre le lancement réussi de Marie Jo Swim et la croissance des nouveaux canaux, Van de Velde continue à développer son environnement retail dans lequel le groupe est traditionnellement actif (magasins physiques) », explique-t-on à Schellebelle. « Cela n’a pas encore produit les résultats escomptés. Van de Velde ne s’attend donc pas à ce que le chiffre d’affaires total augmente en 2018 par rapport à 2017, mais qu’il reste stable ou soit légèrement inférieur. »
C’est une très mauvaise affaire pour le PDG Erwin Van Laethem qui doit renoncer aux 5 % de croissance du chiffre d’affaires « en ligne avec la moyenne historique ». « Cela devrait exercer une pression considérable sur l’évolution de la rentabilité par rapport à 2017. »
L’avertissement sur le chiffre d’affaires et les bénéfices de ce matin est un énième revers pour l’entreprise et ses actionnaires. Ces derniers – dont fait partie la famille fondatrice – avaient déjà dû subir une baisse de 70% des dividendes.