La bataille fait rage entre le groupe de supermarchés français Leclerc et Coca-Cola : E. Leclerc refuse d’appliquer les hausses de prix imposées par Coca-Cola en 2018. Certains magasins se retrouvent dès lors en rupture de stock du fameux soda.
Approvisionnement clandestin via d’autres canaux ?
Une guerre de prix bat son plein entre E. Leclerc et Coca-Cola : dans plusieurs supermarchés de la chaîne française, une note est affichée à l’emplacement où devraient normalement se trouver les petites bouteilles rouges. Cette note indique qu’ « à cause d’un différend avec le fournisseur Coca-Cola, qui souhaite augmenter sensiblement le prix de ses produits en 2018, E. Leclerc n’est pas parvenu à un accord ». La chaîne de supermarchés s’excuse pour ces ruptures de stock.
L’usine d’embouteillage Coca-Cola European Partners France admet qu’elle n’est pas parvenue à un accord avec Leclerc, mais les deux parties refusent de commenter davantage les négociations. Les pourparlers se trouveraient déjà dans l’impasse depuis le mois de décembre, mais ce n’est qu’aujourd’hui que le conflit est visible dans les rayons.
Entre-temps, Leclerc aurait pris contact avec une autre source pour se procurer cette boisson gazeuse si populaire : au lieu de s’adresser au distributeur Coca-Cola European Partners, E. Leclerc s’approvisionnerait chez un fournisseur en Europe de l’Est que l’entreprise a réussi à contacter via son organisation d’achat européen Eurelec situé à Bruxelles. Cela expliquerait la présence de bouteilles de Coca-Cola avec des étiquettes en langue étrangère dans certains supermarchés Leclerc, estime le journal Le Parisien.