Lidl a ouvert une nouvelle filiale à Oostkamp la semaine dernière mais ses portes sont restées closes vendredi. Le syndicat LBC-NVK s’indigne de la forte pression au travail dans la chaîne de supermarchés et souhaite envoyer un signal clair.
Menaces de licenciement
La raison de la grève menée dans le tout nouveau magasin Lidl à Oostkamp, près de Bruges, est le « règne de la terreur » qui serait imposée par la direction Lidl dans la région : selon le syndicat LBC-NVK, les employés seraient menacés de licenciement s’ils ne répondent pas aux attentes de la direction. « La pression au travail est trop importante et le dialogue social n’existe pas, » précise Johan Lippens, secrétaire LBC-NVK. « Nous nous plaignons de la situation depuis longtemps, mais le licenciement d’un employé d’une autre filiale a été la goutte qui a fait déborder le vase. »
Le syndicat a installé son poste de grève devant le magasin Lidl à Oostkamp qui n’a ouvert ses portes que depuis une semaine et où aucun licenciement n’a encore eu lieu. Mais là aussi, selon Lippens, il est clair que la charge de travail est trop forte : « Le personnel n’a pas le temps de s’habituer à une nouvelle filiale et doit directement fonctionner à plein régime. Les menaces de licenciement ne nous semblent certainement pas faire partie d’une bonne gestion du personnel. »
La chaîne de supermarchés elle-même nie les allégations et réagit en disant qu’elle est toujours ouverte au dialogue, tant avec le personnel qu’avec les syndicats. Plus tard dans la journée, Lidl a prévu une consultation avec le syndicat et le personnel de la chaîne dans la région.