Grâce à un excellent 4ème trimestre, notamment en Europe et en Amérique latine, Mondelez est parvenu à répondre aux attentes. Le leader mondial des snacks a vu son CA atteindre 25,9 milliards de dollars et son bénéfice grimper de trois quarts.
Solide croissance en Europe
Au quatrième trimestre le chiffre d’affaires du fabricant de biscuits (LU, Oreo, BelVita), de chocolat (Milka, Côte d’Or, Toblerone) et de chewing-gum (Trident) a progressé de 2,9% à 6,966 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) : une forte croissance tirée par l’Europe (+5%) et l’Amérique latine (+4,2%°). Sur le marché nord-américain, où Mondelez est confronté à la tendance grandissante des snacks sains, le chiffre d’affaires a reculé de 0,6%.
Sur l’ensemble de 2017 le chiffre d’affaires s’est établi à 25,896 milliards de dollars (près de 21 milliards d’euros), soit un quasi statu quo (-0,1%) par rapport à l’an dernier, bien qu’en organique il soit question d’une croissance de 0,9%. Pour expliquer cette croissance plutôt modeste, le management évoque notamment la cyberattaque mondiale avec le logiciel malveillant ‘Petya’, dont a été victime Mondelez (et bon nombre d’autres multinationales). Cette attaque a eu de lourdes conséquences sur les livraisons et la facturation. Dans notre région le chiffre d’affaires annuel de Mondelez a augmenté de 0,4%, tandis qu’en Amérique on observe un recul de 2,3%.
2,92 milliards de dollars de bénéfice
L’an dernier le bénéfice net de Mondelez a bondi de 76,1% à 2,92 milliards de dollars (2,35 milliards d’euros). Le groupe est parvenu à réduire les coûts de 9,6% et a bénéficié d’un beau cadeau du président Trump : la récente baisse d’impôts aux Etats-Unis a rapporté 53 millions de dollars au groupe.
Pour 2018 Mondelez, sous la direction du Belge Dirk Van de Put depuis novembre, vise une croissance organique comprise entre 1 et 2%, donc une croissance supérieure à celle réalisée l’an dernier (+0,9%).